L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières en France.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Elle a été introduite en Grande-Bretagne en 1817 (Gilbert, 1995), puis a été largement plantée en tant qu’espèce ornementale ou comme couvert à gibier. Elle est aujourd’hui naturalisée dans une grande partie de l’Europe (Cosnuau, 2012). En France, l’espèce est cultivée depuis plus d’un siècle et localement naturalisée à proximité des habitations, dans les haies et le long des grands cours d’eau, mais sa présence est plus exceptionnelle en région méditerranéenne (Conservatoire botanique du Massif Central, 2021).
Le bouturage est très efficace, si bien que le dépôt des déchets de taille aux abords des jardins constitue une voie privilégiée pour la dispersion de l’espèce (Cosnuau, 2012). La reproduction par les graines est rare, en raison des longues exigences de stratification et des faibles taux de germination (St-John et Davis, 2020). Dans son aire d’introduction, l’arbuste se reproduit surtout de manière végétative par ses drageons.
On peut lire que ses baies peuvent être toxiques pour l’homme, mais comme le principal composé isolé est une saponine faible, il est probable qu’elle ne soit pas très toxique, sauf si elle est consommée en très grande quantité (Tyrie, 2006).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement
Cosnuau, F. 2012. Annexe 3 : Ensemble des fiches espèces et actions pour la faune exotique envahissante diagnostiquée en 2011 sur le site Natura 2000 Marais de Sacy-le-Grand. Biotope & Dreal Picardie.