L’espèce a fait l’objet de mesures d’éradication dans les îles Canaries (Andreu & Vilà, 2007).
Les petites populations peuvent être contrôlées en déracinant les jeunes plantes à la main ou en les déterrant à l’aide d’une pique ou d’une pelle (Queensland Government, 2012). Les inflorescences doivent être détruites pour d’empêcher la dispersion des graines. L’arrachage manuel doit être répété plusieurs fois par an (EPPO, 2012).
Le port de gants est recommandé lors des interventions de gestion visant Pennisetum setaceum (Queensland Government, 2012).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Introduite pour l’ornement, l’espèce est présente en France métropolitaine et dans les outre-mer. Entre 2015 et 2018, 11 observations dans le milieu naturel de cette plante ont été enregistrées suite au rapportage des conservatoires botaniques nationaux (Albert, comm. pers.).
Les Pennisetums (villosum et setaceum) sont susceptibles de se naturaliser plus massivement avec le changement climatique et sont à surveiller (Fried, 2012). P. setaceum est une plante qui forme des peuplements monospécifiques et entre en compétition avec les espèces végétales locales. Sa présence conduit à une réduction de l’espace et de la lumière disponible ainsi qu’une diminution des ressources en eau et en nutriments, au détriment des autres plantes. L’espèce entraine une augmentation des risques d’incendies, en raison de son caractère hautement inflammable (EPPO, 2012).
Expériences de gestion :
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