Pas d’expérience de gestion connue actuellement. L’arrachage manuel est réalisable sur les jeunes pousses mais n’est pas envisageable sur de grandes superficies. Dans les cultures, le labour permet de diminuer la banque de graines.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Abutilon theophrasti a été introduit dans de nombreux pays comme plante de culture pour l’utilisation de ses fibres. De nombreuses introductions involontaires, dans les mélanges de semences de culture par exemple, sont souvent été à l’origine de son implantation dans le milieu naturel (CABI). En Europe, il y a très peu d’information sur les premières observations de l’espèce. En France, une première mention date de 1860, dans le département de la Gironde (SIFlore).
L’Abutilon de Theophraste peut poser des problèmes comme adventices des cultures, notamment dans les cultures maïs et de soja où elle peut être très abondante. Des pertes de rendement sont estimées à plus de 70 % (Campbell et Hartwig, 1982 : Sterling et Putnam, 1987). Aux Etats-Unis, le coût de la gestion d’Abutilon theophrasti a été évalué à 343 millions de dollars en 1983 (Spencer, 1984). Les impacts sur la biodiversité ne sont actuellement pas documentés.