En France, des observations de l’espèce datent de 1963, dans les Alpes-maritimes (FCBN, SIflore). Il a également été introduit sur l’île de la Réunion à des fins sylvicoles (UICN France).
En Afrique du Sud ou l’espèce a été introduite, Acacia melanoxylon remplace la végétation indigène dans comme les prairies et les zones arbustives et empêche la régénération naturelle des espèces forestières (CABI, 2015). Weber (2003) rapporte des changements dans le cycle des nutriments dans les sols colonisés par Acacia melanoxylon à la suite d’un dépôt de grandes quantités de litière. L’espèce consomme de plus grandes quantités d’eau que la végétation indigène et de grands bosquets peuvent changer les conditions d’humidité du sol (Rutherford et al.,1986). Acacia melanoxylon serait également plus enclin au chablis que les espèces forestières indigènes dominants en Afrique du Sud (par exemple, Olea capensis subsp . Macrocarpa) (Geldenhuys, 1986). Les embâcles créées par son bois mort peuvent gêner l’écoulement de l’eau le long des ruisseaux et des rivières envahies.
Comité français de l'UICN et Office français de la biodiversité [Ed], 2024. Acacia melanoxylon. Centre de ressources espèces exotiques envahissantes.
https://base-information-especes-introduites.fr/espece/acacia-melanoxylon/ - 7 octobre 2024
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