Cette espèce a probablement été introduite en Europe avec le transport maritime, par les salissures de coques ou plus probablement par les filets et les ancres de bateaux de pêche (Ribera, 2002). Elle a été observée en France pour la première fois en 1981 à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte-D’azur) (Boillot et al., 1982). On la retrouve maintenant dans un autre site de cette région : Cap-Camarat (Var) ainsi que sur les côtes corses (Thélin, 1984 ; Pardi et al., 1993).
Il s’agit d’une algue filamenteuse et propice à la formation d’un couvert végétal dense, qui peut établir une strate presque monospécifique, étouffant les communautés sous-jacentes et réduisant le nombre et la diversité des espèces dans les zones affectées (Otero et al., 2013). Ce phénomène a notamment été observé dans les herbiers à Posidonia oceanica de la Méditerranée occidentale, avec différents niveaux d’envahissement par les algues introduites Acrothamnion preissii et Womersleyella setacea (Piazzi et Cinelli, 2000).L’espèce est incluse dans la liste noire des espèces invasives de l’UICN (Otero et al., 2013).
Comité français de l'UICN et Office français de la biodiversité [Ed], 2024. Acrothamnion preissii. Centre de ressources espèces exotiques envahissantes.
https://base-information-especes-introduites.fr/espece/acrothamnion-preissii/ - 6 octobre 2024
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