Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Le Canard mandarin a été introduit en Europe comme oiseau d’ornement dès le XVIIIème siècle, en premier lieu en Grande-Bretagne, où il a constitué des populations marronnes dont l’effectif a été estimé à 7 000 individus (2 300 couples) en 2013 (Musgrove et al. 2013, in Dubois et Cugnasse, 2015). Dans le reste de l’Europe, les populations sont nettement moindres : environ 150 couples en Belgique, 200-260 aux Pays-Bas, 350-450 en Allemagne (Lensink et al. 2013)En France, la première mention de la reproduction de l’espèce en milieu naturel date de 1977, en Seine-et-Marne. Depuis 1985, elle est régulière et effective. Entre 350 et 400 individus ont été recensés en 2014 et 2015, pour 30 à 60 couples, avec trois noyaux principaux de populations : Alsace, Ile-de-France et Atlantique (Dubois et Cugnasse, 2015).
Peu d’impacts sont documentés sur le Canard Mandarin. Il peut potentiellement concurrencer les espèces autochtones nichant dans les cavités d’arbres (Lever, 2013), mais aucune diminution des populations d’oiseaux autochtones n’a été observée en lien avec cette compétition. Une analyse de risques réalisée aux Pays-Bas (van Kleunen et Lemaire, 2014) conclue sur un faible impact écologique du Canard Mandarin.
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement
Espèce dont la détention est libre dans les conditions fixées par l’arrêté du 10 août 2004 fixant les règles générales de fonctionnement des installations d’élevage d’agrément d’animaux d’espèces non domestiques.
La variété blanche est considérée comme domestique par l’arrêté du 11 août 2006.