Pas de méthode de gestion connue actuellement. L’arrachage manuel est possible sur de très petites surfaces.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Aponogeton distachyos a été largement dispersée en dehors de son aire d’origine pour des raisons ornementales. En France, selon les cartes de répartition disponibles, l’espère aurait été observée pour la première fois en 1872, dans le département du Gard (SIFlore). Actuellement, Aponogeton distachyos est présente dans un nombre réduit de sites naturels et dans la plupart des cas en de faibles nombres de pieds. Par exemple, dans le sud-ouest, à part un développement de plusieurs centaines de m² dans un fossé de drainage des Landes (ce qui a conduit en 2012 à l’élaboration d’une fiche d’alerte du Conservatoire Botanique Sud-Atlantique), les quelques observations faites sur les lacs aquitains correspondaient à des pieds isolés ou des groupes de quelques pieds. L’espèce n’a d’ailleurs plus été observée dans certains de ces sites. En Europe, elle est présente au Royaume Uni, en Belgique, aux Pays-Bas et en France.
A l’heure actuelle, il n’existe pas d’études menées sur les impacts d’Aponogeton distachyos. Une analyse du risque phytosanitaire de l’OEPP a été réalisée en 2014 en Irlande par le Service des pêches intérieures. Elle débouche sur l’attribution d’un risque faible à modéré pour cette espèce en signalant que les informations manquent pour une évaluation précise.
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.