L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières en France.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Barbonia weberi est la sangsue la plus commune du continent asiatique, successivement présente depuis le courant des années 1970 en Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Autriche et Allemagne, Brésil, États-Unis, probablement via l’aquariophilie (Genoni & Fazzone, 2008). En France, elle est signalée en 2014 sur le Rhône court-circuité, à Péage-de-Roussillon, puis à partir de 2015 sur la retenue (Fruget, 2016). Elle est observée aussi à Bugey en 2015, en particulier à l’aval immédiat du rejet d’eau réchauffée (de 10 à 15 individus à cette station, quelques individus épars aux autres stations), sur des substrats grossiers (galets) (Fruget, 2016), l’espèce étant favorisée par les rejets thermiques (Pavluk et al., 2011).Elle est prédatrice d’autres invertébrés mais aucune étude n’est disponible sur ses impacts éventuels actuellement.
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.