L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières en France.
Les expérimentations de gestion menées à l’international concernent plus largement Corbicula fluminea, mais pourraient s’appliquer à Corbicula fluminalis : mise en assec des milieux aquatiques, augmentation de la salinité des eaux, dragage des sédiments, pose de bâches impérméables, etc.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
C. fluminalis est présente dans la Moselle, le Rhin, la Saône, les canaux latéraux à la Loire et la Roanne (Naudon, 2015). Son introduction en France s’est probablement faite via les eaux de ballast des bateaux. Elle est toutefois présente en plus faible proportion et moindre répartition que l’espèce du même genre Corbicula fluminea (Hesse et al. 2015).
Les corbicules entrent en compétition avec les espèces locales de bivalves, changent la nature du substrat et peuvent obstruer les installations humaines (systèmes de pompages, grilles d’alimentation). Organismes filtreurs, les corbicules entrainent une modification de l’eau qui peut bénéficie au développement d’herbiers. Elles représentent également des proies potentielles pour de nombreuses espèces (rat musqué, canards, poissons) (Naudon, 2015).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement