L’arrachage manuel accompagné d’un suivi annuel sur les 5 premières années visant l’arrachage des nouveaux départs semble être le moyen le plus efficace pour gérer la présence de l’espèce sur de petits sites. D’autres techniques comme le bâchage peuvent être envisagées sur des sites densément colonisés et non soumis à submersion pendant la période de croissance. Le recours à des techniques de génie végétal visant à concurrencer la plante et limiter son développement ou sa reprise peuvent également être envisagées (A. Caillon, comm. pers.).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Cultivée pour l’ornement de bassins aquatiques, l’espèce est observée dans le milieu naturel en Corse dès 1978. Dans les marais de Brière et du Brivet, la cotule est présente depuis au moins 1972, aux environs de la commune de Trignac (Dupont, 1972). Il semble s’agir du second signalement de l’espèce en métropole après les Côtes d’Armor. (J-P Damien, comm. pers.)
En Corse, la Cotule pied-de-corbeau forme des peuplements monospécifiques denses éliminant toute autre espèce sur plusieurs centaines de mètres carrés. Peu de données existent cependant sur son impact en général. En Bretagne, elle semble moins vigoureuse mais reste à surveiller (Fried, 2012).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.
Van der Toorn, J., & Ten Hove, H. J. 1982. On the ecology of Cotula coronopifolia L. and Ranunculus sceleratus L. II. Experiments on germination, seed longevity, and seedling survival. Acta oecologica. Série Oecologia plantarum Montreuil, 3(4), 409-418.