La chasse de l’espèce est soumise à plan de chasse obligatoire (Article 17 de la loi du 29 décembre 1978). Plus de 1 000 individus seraient détruits par la chasse chaque année (ONCFS, 2013).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Largement représenté en Europe avant la dernière glaciation (-60 000 à -10 000 ans avant J-C.), l’espèce a été progressivement réintroduite depuis la Turquie à partir de l’âge du Bronze, puis dans l’Antiquité romaine (Pascal et al., 2006, ONCFS, 2013). En France, des restes sont retrouvés à Marseille, dans des dépôts datés du IIIe au Ve siècle, et dans le nord du pays, dans des dépôts allant de l’Antiquité au haut Moyen-Age. Au bas Moyen-Age et à la Renaissance, des populations sont maintenues dans des parcs de chasse royaux et seigneuriaux. Les populations françaises actuelles seraient issues de ces parcs. En 2013, sa présence en milieu naturels est observée dans 53 départements (Saint-Andrieux et al., 2014), les plus grosses populations se situant à cheval sur les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin (près d’un millier d’individus), en Seine-et-Marne, et dans les Pyrénées Orientales. De nouveaux cas d’échappées de parcs sont régulièrement observés.
Sa présence superposée à celle d’autres espèces d’ongulés peut causer d’importants dégâts sur les arbres par écorçage, et il exercerait une compétition avec le chevreuil (Capreolus capreolus), défavorable à ce dernier (Saint-Andrieux et al., 2014).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.
Pascal, M., Lorvelec, O., Vigne, J-D. 2006. Invasions biologiques et extinctions, 11 000 ans d’histoire des vertébrés en France. Belin, Editions Quae. 350 p.