Eclipta prostrata peut être facilement arrachée manuellement. Dans les cultures de riz, il est possible d’inonder les champs pendant 3 à 4 semaines après les semis de riz, lorsque les plantules d’E. prostata sont au stade 4 feuilles. Si l’inondation est réalisée au stade de 6 feuilles et plus, ceci renforce la croissance d’E. prostrata (d’environ 50 %) (Lee et Moody, 1988).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Originaire d’Asie, Eclipta prostrata est maintenant largement répandue dans les régions tropicales et subtropicales du monde. Présente dans la plupart des collectivités françaises d’outre-mer, elle est également présente en métropole.
L’espèce aurait été introduite accidentellement dans les semences riz pour les cultures et serait arrivée de cette manière en Camargue (Jauzein, 1991). Les cartes de répartition disponibles mentionnent sa présence dès 1991, dans les Bouches-du-Rhône (SIFlore).Les régions Provence-Alpes-Côte-D’azur et Occitanie (vallée du Rhône) ont longtemps constitué la zone principale de présence de cette plante en métropole. Récemment l’espèce a été observée en Nouvelle-Aquitaine. Sa dynamique de dispersion montre une naturalisation et une nette progression en vallée de la Dordogne (Caillon, 2020).
Eclipta prostrata est une adventice des rizicultures. Cependant, sa présence n’occasionne que des dommages occasionnels (Holm et al., 1977). En Camargue, l’espèce est peu fréquente mais on la trouve tout de même en parcelle ou, plus souvent, en bordure des canaux (CIRAD, 2007). Dans les stations de Nouvelle-Aquitaine, E. prostrata n’est présente qu’à l’état d’individus dispersés, sans former de populations denses.
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