Signalée pour la première fois en Guadeloupe au début des années 1970, l’espèce a colonisé toute la Basse-Terre, puis la Grande-terre, Marie-Galante, les Saintes et la Désirade (Breuil et al., 2009). Elle a ensuite été introduite à Saint-Barthélémy via le transport de matériaux depuis la Guadeloupe suite aux ravages cyclone de 1995. En Martinique, elle est observé dans le sud de l’île depuis les années 60-70, et à ensuite étendu son aire de répartition au Nord et à plusieurs îlets. Son caractère anthropophile favorise son transport passif.
Introduite au début des années 2000 en Guyane française, l’espèce ne semble pas y présenter un caractère invasif, se limitant aux jardins urbains (Ernst et al., 2011).
Très compétitif, cet amphibien résiste particulièrement bien à la chaleur et à la deshydratation. Il serait responsable de l’élimination de l’hylode de Martinique (E. martinicensis) du sud de l’île, et de la diminution des effectifs de plusieurs autres espèces endémiques (Breuil et al., 2009).
En France métropolitaine, la Société herpétologique de France signale que l’espèce est naturalisée à Nantes en milieu anthropique (Life CROAA, 2016).
Comité français de l'UICN et Office français de la biodiversité [Ed], 2024. Eleutherodactylus johnstonei. Centre de ressources espèces exotiques envahissantes.
https://base-information-especes-introduites.fr/espece/eleutherodactylus-johnstonei/ - 10 février 2025
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