En cas de développement ponctuel pouvant induire une nuisance vis-à-vis d’un usage, l’arrachage manuel peut être envisagé au commencement de nouvelles implantations, lorsque l’espèce recouvre de petites surfaces à de faibles profondeurs (Haury et al., 2010). Il ne semble pas que les techniques de moissonnage et faucardage des populations d’élodées aient à être préconisées dans ce cas, mais, il est cependant préférable d’installer des filets pour éviter la propagation des fragments, de sécher les résidus loin de l’eau sur un sol sec (la survie des tiges est de très courte durée sur un sol sec, et il n’y a aucun risque d’apparition de forme terrestre), et de nettoyer les machines après chaque chantier (Haury et al., 2010).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
L’espèce est apparue en Europe en 1948, en Angleterre. Elle a été observée pour la première fois en France, en Alsace en 1959. Cette espèce reste rare et n’est pas connue ailleurs en France, hormis ponctuellement en Lorraine. Elle est toujours vendue comme plante ornementale et d’aquarium tout comme les autres élodées.
Les proliférations de populations monospécifiques d’élodées peuvent entraîner des dysfonctionnements des milieux aquatiques, telles des anoxies périodiques. Elles constituent également un obstacle à l’écoulement des des eaux et une gêne importante pour la pratique des loisirs nautiques et de la pêche (Muller, 2004).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion connu actuellement.