Très peu d’informations son disponibles concernant la gestion de la Glycérie striée. Quelques méthodes de sont cependant envisageables (CBN Bailleul, 2016). L’excavation peut-être pratiquée dans le cas d’une colonisation récente et sur de faibles surfaces. L’intégralité de la plante doit être retiré (rhizomes notamment) et le substrat soit être évacué et traité en déchetterie. Il peut être envisagé de herser les zones pour retirer les rhizomes, en plusieurs fois. Le bâchage peut être réalisé sur des taches isolées (bâche opaque) et permet d’empêcher l’accès à la lumière et aux jeunes pousses de se développer, mais cette méthode doit encore être testée.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
La Glycérie striée a été introduite accidentellement en Europe avec les semences céréalières et le fourrage pour les chevaux en provenance d’Amérique. Elle est citée pour la première fois en 1849 en région parisienne et semble en expansion depuis une dizaine d’années, surtout dans le grand quart Nord-Est du pays.
La Glycérie striée forme des tapis compacts qui recouvrent le sol grâce à des stolons souterrains et supplantent les communautés d’espèces indigènes initialement établie, notamment sur les berges de cours d’eau. Les mares et les gouilles forestières, souvent représentées de façon ponctuelle et parfois seuls refuges des végétations de zones humides à l’échelle d’un massif forestier, peuvent être fortement menacées par le développement de la plante. Dans la Brie (Aisne), les ornières à Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata), amphibien protégé à l’échelle européenne, sont colonisées par la Glycérie striée et deviennent nettement moins favorables à la reproduction de ce crapaud (Fried, 2012, CBN Bailleul, 2016).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion connu actuellement.