La méthode de gestion la plus employée en Afrique du Sud est la coupe suivi du brûlage de la zone colonisée. Les arbres sont coupés et laissés sur place pendant 12-18 mois avant d’être brûlés. Les plantules apparaissent l’hiver suivant et sont brûlées avant d’atteindre leur maturité. Un suivi est ensuite nécessaire pour éliminer les derniers rejets ou plantules. Le brûlage est une technique qui a néanmoins des impacts très importants sur les écosystèmes.
Un programme de contrôle biologique a début en Afrique du Sud en 1962. De nombreux agents de contrôle ont été testés : charançons, papillons de nuits, coléoptères et champignons. Le charançon Erytenna consputa et le champignon Glomerella cingulata f.sp. aeschynomene donnent les résultats les plus intéressants. Les actions de coupe et de brûlage sont ainsi couplées aux actions de lutte biologique (CABI, 2015).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
L’espèce a été introduite pour l’ornement pour la création de haies. En France, les premières mentions dans le milieu naturel datent de 1917, dans le département du Var (SIFlore). L’espèce est naturalisée dans le massif de l’Estérél (Téla botanica, 2002)Hakea sericea pose de nombreux problèmes en Afrique du Sud où elle a colonisé les montagnes dans la province du Cap. Les peuplements denses altèrent les communautés végétales et animales en place et les fourrés augmentent les risques d’incendie (CABI, 2015).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion connu actuellement.