En France, la Punaise diabolique a été observée et identifiée pour la première fois à Strasbourg (Alsace), en 2012 (Callot & Brua, 2013). D’abord confondue avec Rhaphigaster nebulosa, son identification a été approuvée en 2013 par le laboratoire d’entomologie de l’Anses de Montpellier, suite au dépôt d’un échantillon par la Société Alsacienne d’Entomologie (SAE). Depuis, cette punaise a colonisée plus de la moitié des départements métropolitains (Streito et al., 2021). Le principal vecteur de dispersion de la Punaise diabolique semple être l’avion et la voiture (Thévenot et Dupond, 2018).
La Punaise diabolique est un insecte piqueur-suceur qui cause des dégâts sur les organes végétaux et peut potentiellement infliger de lourdes pertes à de nombreuses productions agricoles (arboriculture, viticulture, maraichage etc.). Partout où il a été introduit, H. halys a causé d’importants désagréments aux populations en entrant dans les lieux habités. L’Anses signale également qu’une augmentation des allergies est à craindre, bien qu’aucun cas n’ait été encore été signalés en France. De fortes populations d’H. halys pourraient réduire l’efficacité des parasitoïdes oophages de punaises autochtones (Anses, 2014), et l’insecte est susceptible de causer des dégâts aux cultures, en piquant les fruits et légumes (Streito, comm. pers. 2021).
Comité français de l'UICN et Office français de la biodiversité [Ed], 2024. Halyomorpha halys. Centre de ressources espèces exotiques envahissantes.
https://base-information-especes-introduites.fr/espece/halyomorpha-halys/ - 10 décembre 2024
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