L’espèce fait l’objet de peu d’interventions dans les milieux naturels. Les méthodes à privilégier sont celles employées pour la Berce du Caucase : coupe par fauche manuelle ou par broyage mécanique et le décolletage.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
La Berce de Sosnowskyi n’est pas encore présente en France. En Europe, elle a été introduite en Russie comme plante fourragère en 1947, puis en Lettonie, Lituanie, Estonie, Biélorussie, Ukraine, Pologne et Allemagne.
Elle peut rapidement développer des peuplements denses le long des cours d’eau. La densité de pieds peut varier considérablement (de 1 à 3 individus par m² à 20 individus par m²). Au cours des 20 dernières années, l’espèce a principalement colonisé les habitats anthropisés et semi-naturels des pays baltiques (Nielsen et al., 2005). Sa hauteur importante et sa grande couverture foliaire lui permettent de dominer la plupart des espèces végétales indigènes. Dans les peuplements dominés par la Berce de Sosnowskyi, jusqu’à 80 % de la lumière est captée par l’espèce. Ceci conduit à une forte baisse de la richesse spécifique des habitats envahis (Nielsen et al., 2005), ce qui a des impacts sur la stabilisation des berges (berges mises à nus pendant les périodes de crue hivernales).
Tout comme la Berce du Caucase et la Berce de Perse, la Berce de Sosnowskyi produit une sève qui contient des furanocoumarines qui provoquent, au contact de la plante, de fortes réactions allergiques (dermatoses et brûlures), surtout lorsque la peau est exposée au soleil.
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.Voir les expériences de gestion menées sur la Berce du Caucase :