Lepus granatensis

L’espèce était naturellement présente dans le sud de la France, au moins dans le Languedoc, avant de disparaître il y a environ 5500 ans, vraisemblablement du fait de l’expansion du Lièvre d’Europe (Lado et al., 2018). Elle a fait l’objet d’introductions pour la chasse depuis les années 1970-80 dans la Crau (Bouches-du-Rhône) (Olivier et al., 2016) et la plaine du Roussillon (Pyrénées orientales) (Bordes et al., 2007).

Elle a également été introduite en Corse à partir des années 1980 (Pascal et al., 2006 ; Pietri et al., 2011). Le Lièvre ibérique ne semble aujourd’hui réellement implanté que dans les plaines de la Crau et du Roussillon.

Son impact est encore mal documenté. L’espèce est susceptible de s’hybrider avec le lièvre d’Europe (Lepus europaeus) (Pietri et al., 2011), voire de lui transmettre certains parasites (Bordes et al., 2007). Elle est également réservoir de deux zoonoses : la tularémie (Gortázar et al., 2007) et une forme de leishmaniose (Molina et al., 2012).