L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
L’espèce a été introduite dans des parcs zoologiques en Europe depuis la fin du XIXe siècle (Pascal et al., 2006). En France, une vingtaine d’individus se sont échappés d’un parc zoologique à Emancé, au sud-est de Rambouillet (Yvelines), permettant l’établissement d’une petite population maronne dans ce massif forestier, dont les effectifs actuels ne sont pas connus (Raad, 2015). En Grande-Bretagne, les populations établies en milieux naturels ne présentent pas une forte dynamique, et le nombre d’individus est en déclin (hivers rudes, collisions routières, faible reproduction) (Sarat, 2012).
En Europe, il pourrait potentiellement entrer en compétition avec certaines espèces indigènes, telles que le lièvre d’Europe (Lepus europaeus) et le chevreuil (Capreolus capreolus). En Nouvelle-Zélande, où les effectifs des populations introduites sont très importants, il entre en compétition avec les troupeaux d’ongulés domestiques et endommage les forêts.
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.
Espèce interdite d’introduction en milieu naturel sur le territoire métropolitain (arrêté du 14 février 2018).
Détention soumise à déclaration de détention auprès de la Préfecture du premier individu à 6 individus et soumise à certificat de capacité et autorisation d’ouverture au-delà (arrêté du 08 octobre 2018).