La Mélanie tropicale a été introduite pour l’aquariophilie (introduction de l’espèce en tant que telle et introduction accidentelle avec des plantes aquatiques) dans les années 1930 aux Etats-Unis, en Amérique du Sud dans les années 1970, en Guadeloupe et en Martinique en 1979. Cette espèce tropicale dont l’aire de répartition s’étendrait du nord de l’Afrique à l’Asie peut désormais être considérée comme cosmopolite. L’espèce est présente dans d’autres collectivités d’outre-mer : Nouvelle-Calédonie, La Réunion, Polynésie française, Wallis et Futuna (Gargominy in UICN France, 2017). En France métropolitaine, l’espèce est mentionnée dans le Loir-et-Cher (1998 et 2002), dans l’Aude (2015), l’Hérault (2003) et les Bouches-du-Rhône (2002) (INPN – CardObs).
La reproduction pouvant être parthénogénétique, l’introduction d’un seul individu pourrait servir à établir une population. Etant donné sa forte compétitivité, Melanoides tuberculata, peut supplanter d’autres espèces de mollusques aquatiques indigènes ou endémiques (Gargominy in UICN France, 2017). L’espèce n’a pas d’impact négatif sur les macrophytes (Madsen, 2012). Melanoides tuberculata est connu pour être un hôte intermédiaire de différents trématodes qui peuvent être nuisibles pour les populations humaines (Gargominy in UICN France, 2017).
Comité français de l'UICN et Office français de la biodiversité [Ed], 2024. Melanoides tuberculatus. Centre de ressources espèces exotiques envahissantes.
https://base-information-especes-introduites.fr/espece/melanoides-tuberculatus/ - 23 janvier 2025
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