L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
L’espèce a été introduite en Russie, où plusieurs spécimens d’aquarium ont été relâchés dans un étang en 1916, et se sont ensuite dispersés dans d’autres plans d’eau (Reshetnikov, 2004). En 1948, à la suite d’une expédition, de nouveaux spécimens sont rapportés à Moscou, et relâchés dans plusieurs étangs autour de la ville. Par la suite, l’espèce est également introduite accidentellement avec des carpes importées. Elle s’est ensuite dispersée dans toute l’Europe de l’Est (Russie, Ukraine, Pologne, Hongrie, etc.), naturellement ou via les échanges entre aquariophiles et son utilisation en tant qu’appât de pêche.Ce poisson n’est pas signalé en France à l’heure actuelle.
Prédateur important d’invertébrés de toute sorte et de larves de vertébrés (poissons et amphibiens), il modifie l’équilibre de la chaîne trophique et entre en compétition avec les prédateurs indigènes et entraine le déclin de nombreuses espèces (Reshetnikov, 2003).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.
Espèce dont l’introduction sur le territoire, y compris le transit sous surveillance douanière, l’introduction dans le milieu naturel, détention, transport, colportage, utilisation, échange, mise en vente, vente ou achat de spécimens sont interdits par l’arrêté du 14 février 2018 sur tout le territoire métropolitain et en tout temps.