L’arrachage manuel peut être réalisé pour de petites surfaces colonisées (Technigro Australia, 2015). L’arrachage mécanique peut aussi être envisagé pour contrôler les populations de Pontederia cordata mais cette technique favorise la dispersion de fragments et le risque de dissémination de l’espèce. Des précautions doivent être prises (pose de filets et de barrages filtrants, gestion précautionneuse des déchets issus des interventions de gestion) (EPPO, 2015).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Introduite pour l’ornement des bassins extérieurs, Pontederia cordata a été signalée pour la première fois en Europe en Angleterre, en 1949. L’espèce est également mentionnée au Sud-Est de l’Irlande (2000) et en Belgique (1985) où elle a formé des populations denses dans les habitats naturels (EPPO, 2015). En France, elle est mentionnée dans les Ardennes (Duvigneaud et Saintenoy-Simon, 1998) et quelques rares données de présence sont recensées dans la moitié Nord-Est de la France (SIFlore).
En Afrique du Sud où elle a été introduite, l’espèce rentre en compétition sur les berges avec les espèces indigènes. Elle peut également s’implanter dans des parcelles cultivées irriguées. La formation de tapis denses peut également gêner la circulation des embarcations, obstruer les canaux d’irrigation et bloquer l’accès aux berges des cours d’eau (EPPO, 2015).
Expériences de gestion :
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