Le contrôle de l’Hydrobie des antipodes est possible à l’échelle locale, dans des plans d’eau isolés (lacs, piscicultures, etc.). La mise en assec pendant plusieurs mois (été et hiver) peut donner de bons résultats. Le contrôle biologique est en cours de développement avec des parasites spécifiques (Micophallus sp.) (GISD, 2016).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Originaire de Nouvelle-Zélande, l’Hydrobie des antipodes peut être considérée comme cosmopolite. Elle est présenté en Europe, Australie et Amérique du Nord. L’espèce a été importée accidentellement avec des plantes aquatiques ornementales au 19ème siècle. Elle a également été transportée dans les eaux de ballast des bateaux. En France, elle est présente dans tous les bassins hydrographiques (Onema Nord-Est, 2015).
Cette espèce est capable de développer des populations denses dans les milieux qu’elle colonise, engendrant des impacts non négligeables sur l’écosystème. Des modifications du réseau trophique, de la production primaire et une compétition avec les invertébrés indigènes ont été rapportés (Alonso & Castro-Diaz, 2008 in GISD 2016). Sa grande plasticité écologique, son taux de reproduction et ses capacités de dispersion élevés lui permettent d’établir des populations abondantes avec des effets significatifs sur les écosystèmes (Alonso & Castro-Diaz, 2008 in GISD 2016). Aux Etats-Unis, ses impacts sont considérés comme aussi importants que ceux de la moule zébrée (Dreissena polymorpha) (GISD, 2016).
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