En raison des grandes capacités de rejet à partir des souches, la coupe simple de troncs ne suffit pas pour éliminer les populations de Rhododendron pontique. L’arrachage des jeunes sujets et des germinations est réalisable sur de petites surfaces (Haury et Clergeau, 2014).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
L’espèce a été introduite pour l’ornement et est largement plantée dans les parcs et jardins. Les premières observations dans le milieu naturel datent de 1906 (SIflore), dans le département du Pas-de-Calais. Il forme des peuplements denses dans les départements bretons mais surtout en Finistère (Haury et Clergeau, 2014).
Le Rhododendron pontique forme dans les sous-bois de feuillus des peuplements impénétrables qui limitent le développement des espèces indigènes et la régénération des essences forestières. Il forme également une litière très importante (Fried, 2012). Il peut avoir des impacts économiques lorsqu’il rentre en compétition avec des espèces utilisées en sylviculture (Green 2003, Edwards, 2006).
Expériences de gestion :
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