Cette fiche a été réalisée en collaboration avec l’UMS PatriNat dans le cadre de la Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin – Anne Lizé, relecture par Cécile Massé (Service du patrimoine naturel)
Aucune mesure de gestion spécifique n’est actuellement déployée en France. Au Royaume-Uni, l’espèce fait l’objet d’une surveillance depuis 2015 dans le cadre de la directive-cadre sur la stratégie marine (directive européenne 2008/56/CE), avec 23 autres espèces non-indigènes marines (Loxton et al., 2017).
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Schizoporella japonica n’a pas encore été retrouvée en France, mais elle est présente dans l’ensemble des territoires du Royaume-Uni (Loxton et al., 2017).
Ce bryozoaire peut former rapidement de grandes lames encroûtante (jusqu’à 20 cm de diamètre) capables de dominer le substrat et empêcher l’établissement des autres espèces (Treibergs, 2012 ; Ryland et al., 2014). L’espèce présente aussi une menace potentielle pour les bivalves, notamment pour la Moule commune (Mytilus edulis), sur lesquels le développement de S. japonica peut empêcher l’alimentation des individus colonisés (Macleod et al., 2016).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement
Ryland J.S., Holt R., Loxton J., Spencer Jones M., Porter J.S. 2014. First occurrence of the non-native bryozoan Schizoporella japonica Ortmann (1890) in Western Europe. Zootaxa 3780: 481–502.
Macleod A., Cook E.J., Hughes D., Allen C. 2016. Investigating the impacts of marine invasive non-native species. A report by Scottish Association for Marine Science Research Services Ltd for Natural England & Natural Resources Wales, p. 59. Natural England Commissioned Reports, number 223.