L’espèce a été découverte en 2019, à proximité de la réserve naturelle régionale des Gorges du Gardon (Gard). Cette station serait présente au moins depuis 2016 (Christians & Maglio, 2020).
Dans les sites colonisés, Solanum viarum peut développer des herbiers monospécifiques éliminant la flore indigène. Sa colonisation en zones forestières peut même créer des dommages au sous-étage en affectant la germination et l’établissement des plantes indigènes. Ses épines foliaires acérées peuvent également limiter le pâturage et les déplacements de la faune (CABI, 2019).
La plante est toxique comme pour la plupart des espèces de la famille des solanacées, et ses fruits ne font pas l’objet d’une consommation humaine. Le feuillage est inappétent (“unpalatable“) pour les bovins (Medal et al., 2012). Elle a également provoqué un empoisonnement par des atteintes neurologiques de chèvres en Floride (Porter et al., 2003). Son potentiel reproductif élevé (jusqu’à 50 000 graines par individu), sa croissance rapide et ses importantes capacités de colonisation en font donc une EEE aux impacts tout à fait notables dans les zones colonisées.
Comité français de l'UICN et Office français de la biodiversité [Ed], 2024. Solanum viarum. Centre de ressources espèces exotiques envahissantes.
https://base-information-especes-introduites.fr/espece/solanum-viarum/ - 10 décembre 2024
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