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Base d'informations

ESPÈCES

Urva auropunctata

Noms communs :

Petite mangouste indienne

Règne :

FAUNE

Organisme :

Mammifère

Famille :

Herpestidae

Milieu - 1 :

CONTINENTAL

Milieu - 2 :

Terrestre

Origine géographique :

Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Guyane

Nom anglais :

Small Indian mongoose

Auteur :

Hodgson, 1836

Introduction en France :

Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Guyane

Date de rédaction :

  12/03/2021, version 3

Contribution :

Géraldine Veron

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RESSOURCES

Liens utiles :

Répartition :

En Guadeloupe, en 2001 et 2002, des opérations de piégeage menées sur un îlet de la réserve du Grand Cul-de-Sac Marin ont permis d’éradiquer la Petite mangouste indienne sur ce site (Lorvelec et al., 2004). La méthode d’éradication retenue a employé des pièges types « ratière » appâtées au moyen d’un agglomérat de beurre d’arachide, de flocons d’avoir et d’huile de sardine. Les pièges ont été disposés aux nœuds d’une grille carrée de 30 m x 30 m, avec une densité moindre en mangrove. L’ensemble du protocole et des résultats d’éradication ont été publiés par Lorvelec et al., 2004.

L’espèce a été introduite en 1888 en Guadeloupe, probablement en 1885 à Saint-Martin et entre 1890 et 1891 en Martinique, dans le but de réguler par prédation les populations de rats et de serpents (Lorvelec et al., 2004; Lorvelec et al., 2007).

Dans les îles où elle a été introduite, la prédation par la Petite mangouste indienne a entrainé un déclin drastique des populations d’espèces autochtones, en particulier des oiseaux, reptiles et mammifères, jusqu’à conduire certaines espèces à l’extinction (Lorvelec et al., 2004). En Guadeloupe, l’espère aurait pu contribuer, avec d’autres mammifères prédateurs introduits, à l’extinction du Lézard Ameiva cinera et à la quasi-extinction de deux espèces de couleuvres (Liophis julia et Alsophis antillensis) (Hays et al., 2017, in SouSoubeyran et al., 2011) La Petite mangouste indienne est également un réservoir de rage et de leptospirose.

Que ce soit aux Antilles ou ailleurs dans le monde, notamment en Adriatique, l’espèce qui a été introduite correspond à Urva auropunctata (anciennement Herpestes javanicus auropunctatus ou Herpestes auropunctatus). Urva javanica (anciennement Herpestes javanicus javanicus) n’est pas présente en dehors de l’Asie du sud-est et n’a pas fait l’objet d’introduction connue.

Règlementations

Règlementation :

Espèce inscrite sur la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union Européenne, en application du règlement européen  n°1143/2014

Espèce inscrite sur l’arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces animales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain.

Détention possible uniquement dans le cadre des mesures transitoires et des mesures dérogatoires au règlement européen :

Espèce pouvant faire l’objet de destruction en métropole par l’arrêté du 2 septembre 2016 relatif au contrôle par la chasse des populations de certaines espèces non indigènesMartinique : Espèce interdite d’introduction dans le milieu naturel par l’arrêté du 08 février 2018 (NOR: TREL1704152A)Guadeloupe : Espèce interdite d’introduction dans le milieu naturel par l’arrêté du 08 février 2018 (NOR: TREL1704353A) Tous les animaux captifs doivent être pourvus d’un marquage en permettant la reconnaissance individuelle (arrêté du 08 octobre 2018).

Citation

Comité français de l'UICN et Office français de la biodiversité [Ed], 2024. Urva auropunctata. Centre de ressources espèces exotiques envahissantes.
https://base-information-especes-introduites.fr/espece/urva-auropunctata/ - 27 juillet 2024