L’espèce a été introduite en 1888 en Guadeloupe, probablement en 1885 à Saint-Martin et entre 1890 et 1891 en Martinique, dans le but de réguler par prédation les populations de rats et de serpents (Lorvelec et al., 2004; Lorvelec et al., 2007).
Dans les îles où elle a été introduite, la prédation par la Petite mangouste indienne a entrainé un déclin drastique des populations d’espèces autochtones, en particulier des oiseaux, reptiles et mammifères, jusqu’à conduire certaines espèces à l’extinction (Lorvelec et al., 2004). En Guadeloupe, l’espère aurait pu contribuer, avec d’autres mammifères prédateurs introduits, à l’extinction du Lézard Ameiva cinera et à la quasi-extinction de deux espèces de couleuvres (Liophis julia et Alsophis antillensis) (Hays et al., 2017, in SouSoubeyran et al., 2011). La Petite mangouste indienne est également un réservoir de rage et de leptospirose.
Que ce soit aux Antilles ou ailleurs dans le monde, notamment en Adriatique, l’espèce qui a été introduite correspond à Urva auropunctata (anciennement Herpestes javanicus auropunctatus ou Herpestes auropunctatus). Urva javanica (anciennement Herpestes javanicus javanicus) n’est pas présente en dehors de l’Asie du sud-est et n’a pas fait l’objet d’introduction connue.
Comité français de l'UICN et Office français de la biodiversité [Ed], 2024. Urva auropunctata. Centre de ressources espèces exotiques envahissantes.
https://base-information-especes-introduites.fr/espece/urva-auropunctata/ - 17 septembre 2024
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