L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
La Vigne des rivages commune a été introduite en France comme plante d’ornement des murs et des façades. Elle s’est échappée aux abords des habitations et est parfois naturalisée dans le milieu naturel, notamment dans les grandes vallées alluviales (Fried, 2017). Suite à la crise phylloxérique, Vitis riparia a largement contribué à ce renouvellement complet du vignoble français et a été utilisé comme porte-greffe en raison de sa résistance très grande au développement du phylloxéra (André et André, 2016).
La Vigne des rivages peut former des draperies très étendues dans les ripisylves. Elle peut couvrir des surfaces importantes au sol, réduisant la diversité floristique et gênant le rajeunissement du sous-bois. Elle peut s’hybrider avec la Vigne sauvage (V. vinifera subsp sylverstris) qui habite également les forêts alluviales et qui pourrit être menacée de régression par introgression (Fried, 2017). L’espèce fait partie de la liste des espèces invasives avérées installées dans le milieu naturel pour les régions Languedoc-Roussillon et PACA (Invmed).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.