Cette fiche a été réalisée en collaboration avec l’UMS PatriNat dans le cadre de la Directive-cadre Stratégie pour le milieu marin – Anne Lizé, relecture par Cécile Massé (UMS PatriNat)
L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion particulières.
Modalités d’introduction en France et impacts documentés :
Elle a été observée pour la première fois en Méditerranée sur la côte ligurienne en 1986 (Livourne, Toscane, Italie) (Benedett-Cecchi & Cinelli, 1989), et en 1987 en France à Hyères (Var, Provence-Alpes-Côte-d’Azur) (Verlaque, 1994). Elle s’est ensuite rapidement propagée sur les côtes méditerranéennes.Dans la réserve de Scandola (Corse), il a été montré que la présence de W. setacea réduit significativement le taux de survie des juvéniles et la biomasse des colonies de gorgone méditerranéenne : Paramuricea clavata (Cebrian & Rodriguez-Prieto, 2012).
Cette espèce est actuellement considérée comme une des algues envahissantes préoccupantes en termes d’impact sur les écosystèmes de Méditerranée. Elle peut former des tapis denses et épais qui augmentent la sédimentation et limitent l’accès au substrat pour les espèces indigènes, d’autant plus qu’elle est peu influencée par les saisons et se développe en continu (Lamare et Verlaque, 2015).
Expériences de gestion :
Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement
Benedetti-Cecchi L., Cinelli F. 1989. Note on a Polysiphoniasp. (Rhodophyte, Ceramiales) collected at Rosignano Solvay (Western Mediterranean). Giornale Botanico Italiano 123: 49–54.
Cebrian E., Rodríguez-Prieto C. 2012. Marine Invasion in the Mediterranean Sea: The Role of Abiotic Factors When There Is No Biological Resistance. PLoS ONE 7: e31135.
Verlaque M., 1994. Inventaire des plantes introduites en Méditerranée: origines et répercussions sur l’environnement et les activités humaines. Oceanologica Acta 17: 1–23.